Réquisitions pour l’approvisionnement des troupes alliées.

 

 

Très vite, les difficultés liées à l’occupation apparaissent dans les territoires concernés.

Les troupes étrangères doivent être nourries et logées.

Par la convention additionnelle au traité du 20 novembre 1815, la France s’engage à

régler les dépenses de bouche, d’habillement et de

casernement des armées d’occupation alliées. L’État royal ne possédant pas assez de

réserves pour faire face aux dépenses, il délivre la

possibilité aux communes d’utiliser les centimes additionnels des impôts pour les

affecter aux dépenses de casernement 1. Le ministère de la

Guerre annonce qu’il ne prendra en charge les dépenses liées à l’occupation qu’à

compter du 1er février 1816.

Suivant leur profession  Les habitants sont appelés à fournir des denrées pour les

militaires.

 

Quelques exemples : Vitoz Philibert cordonnier doit fournir du cuir ou des bottes.

                                       Reynaud Barthélémy  agriculteur doit fournir de la paille.

                                       Un quota  est imposé en litre en poids ou en nombre.

 


1815 : Des réquisitions sont faites pour la nourriture des alliés (Bœufs, Génisses, Vaches,

Vin et farine).

        exemple: Réquisitions de 24 doubles décalitres de froment fourni par 8 individus.

Sandier Etienne. Guivier Clément.   Quenin Joseph. Payet Jean-François.  

                  

Huvet Sébastien dit toinon. Huvet Louis.  Quinon Joseph. Huvet Claude.   

 

 

Les quantités sont énormes !!! 4000 soldats à nourrir sans oublier les

fagots de bois la paille etc…